L'Association
DJABARRA Afrique noire vous propose :
Stages
de danse africaine
et
percussions
adultes/enfants
Animations/Spectacles
Repas africains
Concerts
Ateliers masques en terre
enfants
Ateliers teinture batik
adultes
Interventions pédagogiques
Les civilisations dites « primitives », et en
particulier l’art et la culture des sociétés tribales africaines, connaissent actuellement un engouement certain dans notre monde
occidental, engouement qui a commencé à se dessiner au tournant du XXième
siècle à la suite de l’exposition universelle en 1889.
Un courant de simplification, recherchant l’essence des choses,
a traversé toute l’histoire de l’art et s’est actualisé de façon particulière
tout au long du siècle dernier où se dessine un intérêt marqué pour les œuvres
primitives. Gauguin, Van Gogh, Modigliani, Matisse, Picasso, et bien
d’autres encore, ont été
fortement influencés dans leur œuvre par l’art africain notamment, qui montre
une convergence avec leurs propres aspirations vers un art plus simple, plus
structuré, plus conceptuel.
Les œuvres primitives semblent ainsi délivrer à la société
occidentale un message qui l’interpelle dans sa recherche d’une essence qui
éclairerait l’origine et l’identité de l’homme. En effet, parce que restée
proche de ses sources, la culture africaine a gardé quelque chose de l’ordre de
l’essentiel pour l’être humain. Elle a su conserver une dimension spirituelle
et collective qui nous manque aujourd’hui, et elle nous montre comment sortir
de notre étouffement culturel, de notre actuelle conception d’un individu autonome
agissant dans sa sphère de vie profane, en s’ouvrant au rythme, au groupe et à
la fête collective.
L’influence de l’art africain se
retrouve ainsi à présent dans tous les domaines artistiques.
La danse africaine a été accueillie avec enthousiasme par l’occidental
contemporain. Elle bouleverse la façon même dont celui-ci perçoit son corps,
qu’il veut garder sous le contrôle de son esprit. Il découvre alors que ce
corps a gardé la trace des vigoureuses danses d’autrefois, une soif de rythme,
un appétit de fête en groupe. Il ressent alors, à condition de
« lâcher-prise », une dimension transcendante en l’homme, par
laquelle celui-ci cesse de se percevoir comme individu isolé, et se sent relié
à ce qui lui est extérieur et par là même à la face cachée de son propre être.
De la même manière, le rythme des percussions a une influence
sur le corps, les mouvements amples et répétitifs du joueur de tambour africain
font résonner en lui ce besoin fondamental de traduire la pulsion de vie. Il
est alors submergé par une vague déferlante d’énergie et de joie de vivre que
l’on se découvre en jouant. Avec le jeu collectif, avec la synchronisation des
rythmes et l’harmonie profonde, le sentiment de symbiose entre les joueurs, on
découvre une énergie qui projette hors de soi-même, vers le groupe, vers la
culture et au-delà vers la connaissance de soi.
L’art plastique africain est considéré comme un art d’une grande
richesse, car il montre une grande spontanéité, ce qui reste la vocation de
l’art à une époque où l’on sent un désir général de recherche de sens. Les
sculptures ont le plus souvent un but religieux : faire revivre des mythes
fondateurs, perpétuer la mémoire des ancêtres, agir de manière positive sur des
forces surnaturelles ou sur les émanations de l’au-delà. Sous l’apparence
matérielle de l’œuvre, sous son attrait esthétique, il y a presque toujours une
dimension philosophique. L’objet est le support d’un rite ou d’un principe de
vie. L’objet est porteur de sens. Dans un monde moderne où la religion cède la
place à l’interrogation, où l’individualisation et le recul de la tradition
nous laissent sans repères, l’Afrique nous donne un exemple fascinant. Il ne
s’agit nullement, pour le monde occidental, d’adopter les croyances africaines,
mais la culture de ces sociétés dites « primitives », qui ont gardé
cette dimension spirituelle et collective, pourrait bien conduire l’humanité à
connaître un second souffle.
C’est avec cet état d’esprit, qu’a été créée l’Association
DJABARRA Afrique Noire, association à but non lucratif, qui a pour objectif de
promouvoir en France la culture et l’art africains.
L’Association DJABARRA Afrique Noire regroupe des artistes
africains et européens, tous passionnés par l’Afrique, par la richesse et
l’authenticité de sa culture.
Elle intervient en mettant en œuvre
toutes sortes de projet permettant de faire mieux connaître l’art et la culture
africaine en France.